Andreï est né à Minks dans l'ancien Empire russe d'une longue ligné de cainite. Sa famille est l'une des plus puissante du pays, dirigé de façon dictatoriale par son patriarche. Les Milanov sont les principaux propriétaires terriens de Minks et dirigent les travaux d'expansion des voies ferrés en direction du monde moscovite. L'enfance d'Andreï reste toute fois acceptable, n'étant que le troisième enfant il reçoit une très bonne éducation, strict mais plus laxiste que celle de ses frères destinés à suivre le sentier paternel. Andreï a donc droit comme il le souhaite à des cours de violon à la place du piano et des leçons de botanique ou de "jardinage" comme le raille son père, à la place du dessin. La compréhension du monde végétal ainsi que médicinal le passionne et l'effervescence bourgeoise de l'époque pour le monde scientifique lui facilite l'ouverture de ce monde ésotérique.En 1876, Andreï délaisse ses études de droit pour entreprendre un voyage périlleux vers l'Argentine à l'assaut de la flore précolombienne. Là-bas il intègre une équipe anglaise, spécialisé dans la recherche des toxines naturelles et mène durant 9 ans un travail minutieux d'expérimentation et d'information auprès des populations locales avant de s'installer quelques années à Buenos Ares. Héritier d'un savoir "médical" singulier, il regagne à l'aube du XXéme siècle le vieux continent et l'Empire. Sans contact avec le clan Milanov depuis plusieurs décennies, le manque de revenu ce fait fortement sentir et la déclaration de guerre Russo-japonaise le pousse à envisager la commercialisation de son travail à des fins militaires, mais l'état ignore son savoir, davantage tourné vers l'investissement maritime. Peu soucieux des moralités humaines il concentre son attention sur la vente aux riches particuliers et embrasse une carrière d'assassin où il se contente d'abord de concocter des poisons qui sont impliqué dans de nombreuses éliminations personnelles et politiques. Partageant un appartement communautaire avec une famille d'ouvriers à Moscou, il rachète progressivement les lieux grâce à ses forfaits très apprécié de l'aristocratie corrompu qu'il connait bien, puis transforme l'endroit en boutique. En façade son petit commerce mortel est apprécié pour ses vertus thérapeutiques, mais fait trembler l'élite dans l'ombre satiné des réceptions. Devant la croissance de sa clientèle qui s'immiscent doucement dans le monde international, Andreï s'implique plus intimement dans son ouvrage tout en craignant les représailles. En 1941 il s'engage volontairement dans l'armée sur le front ouest sous le statut d'aide infirmier, afin de calmer un temps l'intérêt que commence à créer ses méfaits. Il ressort presque indemne de la guerre, seules quelques brûlures marques cette courte période qu'il efface doucement en restant discret jusqu'à la chute du bloc soviétique. Il reprend alors ses activités mais cette fois au compte de la mafia en pleine expansion qui lui apporte encore aujourd'hui protection et rémunération en échange de ces précieux services.