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Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE]

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Lider De La Manada
[Drag Queen]
Lider De La Manada

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Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] _
MessageSujet: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 14:26



-ÉTAT CIVIL-
Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Sanstitre1-109Nom: De La Manada
Prénom: Lider
Date de Naissance: 13 Mai 1958
Nationalité: né en Russie, et revenu à des papiers russes, même s'ils sont faux.
Branche d'action: trafic d’armes
Métier/couverture: drag queen



-BIOGRAPHIE-
1958. La vie est rude en Sibérie. Un enfant naît, délicat et de santé fragile. Aux Etats-Unis, un homme bon et seul doute de pouvoir fonder un jour une famille.

1965. Après quelques examens médicaux, l’enfant sibérien devient le dernier de sa fratrie, l’élément supplémentaire de trop que ni les finances, ni le moral du clan ne pourront assumer. On attend qu’il meure. Les services sociaux, qui visitent depuis quelques années cette triste maisonnée, prennent conscience de son sort et proposent aux parents de le prendre en charge. Ils l’oublieront rapidement.

1966. Lider est adopté par Stevan De La Manada, entrepreneur en travaux publics dans le Sud de la Californie. L’homme seul devient un père comblé, et l’enfant condamné reprend goût à la vie. Il apprend très vite. Son corps se renforce, mais sa plus grande force se situe dans son âme. Il a un humour décapant, celui d’un être qui a déjà frôlé la mort et croque la vie à pleines dents.

1970. Stevan et son bulldozer sont parfois mis à contribution par la police, pour exhumer les corps dont une enquête en cours requiert l’autopsie. Cette fois, il fait des difficultés. L’officier Clint Guerra vient lui parler à son domicile, essayer de le convaincre. De sa chambre à l’étage, le petit Lider écoute. La sœur de Stevan est actuellement en procès ; elle souffrirait du syndrome de Münchhausen par procuration. Elle serait à l’origine de la mort en bas âge de tous ses nouveau-nés ; elle en aurait la compulsion, pour attirer l’attention. Ajoutez à cela un clivage d'avec son inconscient pour continuer ces actes tout en les condamnant le plus sincèrement du monde, et une sidération des enfants envers leur tortionnaire... aucun aveu possible, il fallait des preuves matérielles. Stevan ne supporte pas l’idée d’exhumer ces corps d’enfants pour faire condamner sa sœur. L’officier Guerra s’énerve, l’insulte : un dernier enfant survivant est toujours à la merci de cette folle, il faut agir au plus vite pour le sauver ! Lider descend à pas lents l’escalier, et s’encadre dans l’entrebâillement de la porte du salon.
« Ce n’est pas grave, si le bébé lui est enlevé. Il ira sûrement chez quelqu’un de gentil comme toi, » déclare-t-il à son père. Stevan semble vouloir crier, puis se résigne : ils ont raison. Le procès aura lieu, et le bébé sera sauvé. L’officier Guerra reviendra les voir de temps en temps. Un beau jour, il s’installe à la maison avec ses valises et son chien. Lider est heureux.

1973. Lider veut savoir où est sa famille biologique, et s’il peut les recontacter. Il en a aussi assez d’être le gamin fluet et malingre, qui ne mue pas, qui ne se développe pas. Son médecin lui fait passer des tests, lui prescrit des hormones pour déclencher sa puberté. Il n’y comprend rien, mais prend ses traitements et fait du sport. Les choses s’arrangent. Il a ses deux papas à ses côtés, prêts à tout pour le rendre fier et heureux. Après les fantasmes suicidaires qui hantent la plupart des adolescents tôt ou tard, Lider voudrait à présent vivre mille ans.

1978. Lider entre en faculté de zététique. Il étudie principalement la cryptozoologie, qui le fascine depuis toujours. Il n’aime pas les histoires criminelles que Clint raconte le soir, elles sont trop horribles ; mais tant que c’est du domaine de l’imaginaire, le monstre du Loch Ness, le Bigfoot, ça va, c’est même magique… Ses recherches ont abouti : sa famille biologique vit toujours en Sibérie, ce sont les Yeran, un clan métissé de Samoyèdes et de descendants des cosaques. Samoyède, cela signifie cannibale.

1980. Lider a pris sa décision. Il prend l’avion pour la Russie, il veut rencontrer les Yeran. C’est à présent un beau jeune homme en pleine santé, sportif et de haute taille. Il salue une vieille femme chancelante, au visage creusé de rides et gonflé par l’alcool. C’est sa mère. Son interprète négocie son entrée dans la maison. Les personnes qui s’y entassent sont différentes de lui, il est plus longiligne, on dirait un extraterrestre. Lider ne comprend pas pourquoi ils se mettent tous à hurler, le visage déformé, les yeux brûlants, comme les monstres des légendes ; il a presque l’impression qu’il va mourir là, sauvagement dévoré. L’interprète explique qu’ils ne veulent plus rien avoir à faire avec lui, que c’est un sale américain, un malade, qu’il ira en Enfer. Seul l’ancêtre recroquevillé sur un petit lit de bois dans un coin n’a pas ouvert la bouche, ni même les yeux. Il est peut-être mort, il fait si froid…

1983. Ayant appris le russe, Lider passe son diplôme et cherche des partenaires pour ouvrir son cabinet d’étude du paranormal. Il prend une cuite avec ses deux pères pour fêter la fin de ses études. Il avoue enfin qu’il a retrouvé ses parents, et qu’ils n’ont pas voulu de lui ; à son retour de Sibérie, il avait préféré prétendre qu’il n’avait pas réussi à les localiser, qu’ils étaient tous morts. Clint est désolé pour lui, et quant à Stevan, il déclare avoir lui aussi un aveu à lui faire.
« Tu sais pourquoi je t’ai adopté ? »
« Parce que tu voulais un enfant, non ? »
« Mais est-ce que tu sais pourquoi tu as été abandonné ? »

1987. Lider a maintenant bien accepté sa condition. Il s’est renseigné, et quoique rare, elle n’a rien de honteux ni de détestable, au contraire de ce qu’en ont pensé les Yeran à l’annonce des médecins. Il n’a pas deux chromosomes sexuels, comme tout un chacun, mais trois : deux X, comme les femmes, et un Y, comme les hommes. Il n’aime pas parler de syndrome, car cela lui rappelle sa tante, qui moisit toujours en hôpital psychiatrique carcéral. Il se contente de laisser libre cours à ses pulsions féminines, tout en conservant une identité masculine, qui lui semble bien plus confortable aujourd’hui, dès lors qu’il porte des tenues de soubrette et des bas résille, se maquille et attend qu’on lui tienne les portes. Malicieux face à l’étonnement de ses semblables, il l’entretient volontiers, et ne se dévoile sincèrement qu’à de rares privilégiés. Ses parents l’aiment tel qu’il est, c’est une sécurité que rien ne pourra lui enlever.

1988. Une émission l’engage pour aller enquêter sur le mystère du Singe Sauvage de Sibérie, une créature dissimulée au plus profond des forêts, et parfois mangeuse d’hommes. Certains parlent d’un loup-garou, d’autres d’un vestige préhistorique dont on aurait conservé un crâne. Lider sait que son personnage est comique pour le public, et force le trait sans états d’âmes : très semblable à une femme fatale désormais, une immense déesse égyptienne en hauts talons pailletés, il décide de passer voir ses parents pour les narguer un peu par son indépendance, sa richesse et son bonheur de sale malade d’occidental. Il a décidé qu’il ne les reverrait plus après cela.
Tout bascule.
Le vampire s’étonne : quelle est cette femme qui semble davantage fascinée qu’effrayée par son attaque, et qui ne meurt pas de sa morsure ? Bah, cela ne saurait tarder. Personne ne secourt jamais personne dans ce bidonville envahi par la neige, où les chiens-loups errants se chargent de la voirie. « Je ne suis pas une femme, » ricane Lider de sa voix ambiguë tandis que son assaillant s’éloigne. La mort lui est égale, il aura fait sa petite blague à une personne de plus, et quelle personne : l’objet de ses recherches. Un seul regret, ne pas pouvoir en informer le monde… Le vampire a disparu, mais la demeure de ses parents n’est pas loin et il parviendra peut-être à l’atteindre ; il rampe… Il laisse derrière lui une traînée de sang.
L’ancêtre.
Comme une momie sur le seuil, qui l’observe d’un regard vide. Est-ce qu’il voit encore quelque chose ? Lider essaie de lever la main vers lui, mais s’évanouit.
Qui parle ?
Ce n’est pas du russe ; c’est le dialecte de l’ethnie locale. Ça valait bien la peine de prendre tous ces cours. Lider entrouvre un œil. L’ancêtre plaide une cause inconnue auprès des parents ; dans un coin, quelqu’un aiguise un couteau. L’odeur du sang est partout. Enfin, il comprend un mot russe, « légende ». Des bribes de souvenirs reviennent à la surface, mais l’odeur du sang est trop forte, et lui rend des forces. Quand un membre de l’assistance explose et se jette sur lui en levant une arme, Lider arrête sa main et mord son poignet. L’un après l’autre, il les mord, grisé par la substance teintée de vodka, jusqu’à ce que la soif s’étanche et qu’ils soient tous étendus à terre. Il ne reste que l’ancêtre.
« Pourquoi ? »
Il a retrouvé le dialecte du clan.
« Pourquoi m’avez-vous abandonné ? »
« La légende disait qu’un enfant naîtrait. Qu’il serait à la fois homme et femme. Que ce serait un être très puissant, qui mènerait ses frères à la gloire. Mais que s’il était trahi, il causerait notre perte à tous. »
« Alors pourquoi ? »
« Les jeunes d’aujourd’hui ne croient plus à ces légendes. A moitié homme et à moitié femme, ça les a dégoûtés. Ils n’ont pas réfléchi plus loin. »
Lider se demande que faire de l’ancêtre. Il est trop vieux pour qu’on l’envoie mourir en prison, mais c’est ce qui arrivera s’il est découvert en compagnie de tous ces cadavres, et il n’a sans doute nulle part où aller. La vieille bouche craquelée se rouvre et prononce ces mots :
« Et pourquoi nous appelle-t-on les Cannibales ? Parce que, quand tu dévores l’énergie vitale de quelqu’un, il t’accompagne pour l’éternité. Emmène-moi dans ton éternité. »
Lider acquiesce, fait un pas en avant, prend l’ancêtre dans ses bras, et mord doucement dans la veine de son cou.

1990. Comment rentrer à la maison ? Comment imposer ce danger à ses parents ? Mais que leur dire pour les rassurer ? S’il se fait passer pour mort, il leur brisera le cœur, et s’il leur déclare rester vivre avec sa famille biologique, ce sera le même résultat. Lider a réfléchi, découvert ses nouveaux pouvoirs, ses nouvelles contraintes, et peaufiné son plan. Une invitation est arrivée chez Clint et Stevan. L’Université de zététique, une conférence de cryptozoologie : ils en sont sûrs, ils vont enfin avoir des nouvelles de leur fils. A-t-il fait une brillante découverte ? Ils s’installent dans l’amphithéâtre, détaillent chaque visage dans la salle, dressent l’oreille à l’annonce du nom de chaque conférencier, et, comme rien ne se produit, écoutent de quoi il est question. Les Vampires, Mythes et Témoignages. Ils en sortent instruits, voire troublés, mais déçus, et c’est alors qu’une haute silhouette aux épaules carrées, à la démarche chaloupée, vient à leur rencontre. Ils sont prêts à entendre la vérité. Bien sûr, en tant que détective, Clint ne pourra jamais accepter l’idée d’un mode de vie qui consiste à saigner ses semblables comme des poulets ; bien sûr, le pragmatique Stevan aura toujours le doute d’avoir rêvé cette soirée. Mais au moins, ils l’auront revu, et ils sauront qu’il continue sa vie de l’autre côté du monde, de l’autre côté du miroir.

2003.
« Alors c’était vrai, ce qu’il m’a semblé entendre… Tu n’étais pas une femme ? »
« Oh, en partie seulement. Ça dépend des jours. »
Lider se fait à présent appeler Lily Marlyn et danse dans un club privé de Saint-Pétersbourg, où il profite de l’alcool et de la drogue qui circulent, des fréquentes disparitions mystérieuses, pour se nourrir sans attirer l’attention ; il profite également de l’aspect nocturne de cette existence pour justifier son sommeil en journée. Dans une ville officiellement très homophobe, la survie même de ce club sous-entend sa protection et son usage par des personnages très influents, et certainement pas très honnêtes dans leurs méthodes. Il s’en moque bien ; il arrive à vivre, à gagner de l’argent, et même à s’amuser. Mais l’homme qui vient d’entrer dans le public n’est pas un homme, et lui, ce n’est pas en raison d’une quelconque ambiguïté sexuelle. C’est un autre vampire, et pas n’importe lequel : c’est celui qui l’a mordu. Représente-t-il toujours une menace ?
« Toujours et à jamais, » sourit-il, comme s’il avait lu dans les pensées de Lider.
Mais il ne lui fait aucun mal. Il repart dans la nuit, laissant derrière lui son parfum et son mystère. La danse reprend, les pourboires tombent, mais une épée de Damoclès semble planer au-dessus de la scène.

2004.
« Pars avec moi. »
Lider sourit. Il s’est fait un ami, un habitué du bar, genre de professeur candide et mal rasé qui ne sait pas s’habiller mais qui refait le monde au premier verre de vodka. C’est un cryptozoologue, et il veut partir à la recherche du singe sanguinaire des forêts de Sibérie. Il a compris qu’avant d’être drag queen, « Lily » s’intéressait aussi à ses questions, et il veut lui offrir la chance de refaire sa vie loin du monde de la nuit. Il ne comprend pas que, quand Lider dit être prisonnier de la nuit, ce n’est pas une figure de style ou la résignation d’un paumé qui a perdu l’espoir. C’est la réalité. Comment faire tout un voyage au fond des terres les plus isolées du monde, en la seule compagnie de cet inconscient, sans être tenté de planter les dents dans sa gorge ? Complètement déraisonnable.
« D’accord. »
Sur place, l’enquête avance bien. L’équipe filme des crimes très récents, inexpliqués, attribués au singe préhistorique. Lider s’étonne qu’on ne voie pas une petite auréole flottant au-dessus de sa tête. Mais le reportage est passionnant. Il sera censuré, naturellement ; certains témoins interrogés préfèrent accuser l’armée ou le crime organisé, ou parfois toute cette grande pieuvre indistincte. Un nommé Rasep, notamment, chasseur de tigres marginal mais charismatique, qui semble en savoir beaucoup sur les agissements occultes du pouvoir dans cette région déshéritée, quoique pétrolière et diamantifère. Mais la télévision internationale achètera certainement la version longue. C’est le début de la gloire. Clint est mort en service, Stevan est très vieux, mais Lider met un point d’honneur à lui envoyer une copie du film. La réponse ne se fait pas attendre :
« Allo ? Papa ? »
« C’est toi qui les as tués. C’est toi, le monstre mangeur d’hommes de Sibérie. »
Lider ne cherchera plus à le contacter. D’ailleurs, son nouvel ami cryptozoologue l’a invité à passer Noël en compagnie de sa famille. Il passera le chercher à six heures et demie devant le club. Lider attend… L’homme n’arrive pas. Le lendemain, il apprend sa mort. On ne tourne pas impunément des reportages impliquant à la fois les crimes de la mafia et les corruptions du pouvoir. Mais une chose retient l’attention de Lider : la mort a survécu par hémorragie, à la suite de deux blessures au cou, alors qu’aucune trace de sang n’a été retrouvée sur la scène du crime. Non seulement une exécution punitive : une exécution vampirique. Lider s’expose, certain qu’on viendra le punir lui aussi, et qu’alors il aura le fin mot de pas mal de mystères. Mais personne ne vient. Il repart pour la Sibérie, retrouve Rasep, le chasseur. Chasseur de tigres, dit-il ? Ne serait-ce pas d’une forme de tigres plus humaine, quoiqu’également mangeurs d’hommes ? Le chasseur finit par lui avouer qu’il est chasseur de vampires, et que toute aide est la bienvenue, car c’est une tâche presque insurmontable pour un simple mortel. Lider, amusé par ce paradoxe, accepte. Il se trame quelque chose, à l’échelle du pays, et il a besoin de comprendre quoi.

2025. Lider a pris la tête du campement clandestin établi en pleine forêt, car Rasep a vieilli, il a perdu une jambe, et sa résolution a faibli. Les hommes, et les quelques femmes, s’y entraînent au tir, apprennent à combattre les êtres de la nuit, et y réunissent le résultat de leurs observations : rapports de médecins-légistes, espionnages sur des sites louches, portraits-robots des supposés vampires… Cette tribu aux allures de caravane samoyède des temps préhistoriques est un institut de cryptozoologie post-apocalyptique. C’est sa famille et sa fierté. Les armes sont volées, fournies en secret par la population, fabriquées dans un atelier improvisé. Le goulag voisin est infiltré, de temps en temps des évasions sont organisées. Les cerveaux fuient vers la forêt.
Mais tous ne sont pas d’accord : certes, une opération diabolique est en marche ; certes, il faut agir, mais comment ? Lider veut s’adresser publiquement à la communauté internationale. Ses acolytes humains lui rappellent qu’eux sont mortels, faciles à éliminer, et qu’ils tiennent à leur peau. Un soir, ils s’allient pour tenter de le tuer. Jusqu’alors, Lider était humaniste ; cette nuit-là, il cesse de croire en quoi que ce soit. Il parvient à s’échapper et se lance dans une traversée interminable des forêts glacées, en direction de la ville la plus proche. Il a définitivement tourné le dos à son passé de vivant.

2026. Année du Grand Feu d’Artifice. Le monde peut crever, rien à foutre. Ils n’avaient qu’à l’écouter quand il en était encore temps.

2030. C’est un héros. C’est un avocat dans Slavavostok. Autant dire un agneau dans la fosse aux loups. C’est un acteur de l’audacieuse enquête pour remonter la piste des armes utilisées pour les fameux attentats. Visiblement, il ne sait rien des vampires, et il est même choqué de découvrir un bar de drag queen ; « Lily » vient flirter avec ce charmant étranger, qui lui révèle rapidement être sur la piste d’un ancien habitué du bar… Un homme qui s’y présenterait régulièrement depuis plusieurs siècles. Il croit que c’est le signe d’une ancienne organisation occulte, dont un représentant se montrerait de temps en temps, habillé selon un code donné, pour relancer les affaires ; mais à sa description, Lider sait qu’il s’agit d’un vampire, et de SON vampire. Son créateur.
Pauvre agneau qui remonte la piste d’un grand prédateur… ce malheureux blondinet n’a aucune chance, il finira exsangue dans une ruelle. Le travesti décide de lui donner un moyen de défense, un moyen de tout comprendre. Il le fait boire, le séduit, l’entraîne dans ses appartements… le mord. Mais ça ne marche pas. Il a pourtant tout fait comme son Créateur, mais la victime ne se transforme pas. Elle meurt dans sa loge. Une autre drag queen entre pour lui emprunter du maquillage ; adieu Lily, Lider doit prendre la fuite. Il faudra trouver du travail ailleurs. Alors qu’il s’échappe dans la neige, une silhouette l’arrête au coin de la rue. Il n’a jamais voulu tuer un flic, en souvenir de Clint, mais cette fois on dirait qu’il ne va pas avoir le choix…
« Bonsoir. »
Son Créateur. Il a le sourire. Lider réalise soudain qu’il ne s’est jamais arrêté de sourire.
« Je t’observe depuis hier. Tu viens de me tirer une sacrée épine du pied. Mais c’était maladroit de s’y prendre aussi brutalement. Qu’est-ce que tu vas devenir maintenant ? »
« Je ne sais pas, peut-être quitter la Russie. »
« Avec toutes les opportunités qui s’offrent à toi ? Tu as montré que tu étais tout à fait capable dans le domaine du trafic d’armes. Et tu sais que tes congénères le pratiquent. Pourquoi ne pas les rejoindre ? »
« Vous saviez que j’enquêtais sur vous ? »
« Je ne t’ai jamais quitté des yeux. Tu sais, si tu veux apprendre quelque chose à notre sujet, nous préférons nettement que tu viennes nous le demander poliment. C’est un moyen beaucoup plus correct d’obtenir des réponses. Mais tes petites manigances nous ont donné un aperçu de tes talents et de ta capacité à survivre. Je crois que tu es à présent digne de servir de véritables maîtres. »
Ce fut comme un conte de fée. Il rentra dans sa loge : tout était propre, pas d’objets renversés, pas de traces de sang. La collègue qui l’avait pris en flagrant délit avait disparu ; on ne sut jamais ce qu’elle était devenue, sans doute envoyée à l’étranger. La vie reprit comme si de rien n’était, les shows, le playback, les strip-teases, les pourboires… Et de temps à autres, on venait lui glisser un mot en silence, et il savait qu’une opération était à mettre sur pied, qu’il allait devoir, pour une nuit, se montrer parfaitement sérieux. Parfois ses partenaires découvraient avec stupéfaction son physique hors du commun, et avaient du mal à l’imaginer efficace ; mais à l’aube, quand ils se séparaient, le travail effectué, ils avaient changé d’avis.


-DESCRIPTION MORALE-

Anarchiste, Lider ne se sépare jamais d’un petit ouvrage des œuvres complètes de Rimbaud, une vieille édition acquise durant ses années universitaires. Il ne souffre pas de s’habiller en homme, mais le fait rarement, comme on met un smoking pour le temps d’un mariage, tout en se sentant un peu étranglé. Insupportablement imprudent, Lider ne s’est jamais drogué mais il a toujours cherché l’adrénaline, les situations à risque, comme s’il ne supportait pas la vie sans le spectre de la mort. L’idée de vengeance lui est complètement indifférente, il prétend n’avoir pas suffisamment de présence d’esprit pour se concentrer sur une si longue stratégie. Il aime se faire passer pour un imbécile, une créature superficielle et inoffensive, et se dévoiler ultérieurement ; il aime surprendre en général. La cryptozoologie l’intéresse toujours autant, même s’il a résolu, en découvrant le vampirisme, pas mal des mystères et des phénomènes inexpliqués dans ce domaine.
Philosophie du personnage : J’ai pas d'passé, j’ai pas d’avenir, j’ai tout cassé avant d’partir !


-DESCRIPTION PHYSIQUE-

Le vampirisme a figé son physique sous la forme androgyne qu’il lui avait choisie à son jeune âge, et il s’en contente parfaitement. UV, bodybuilding, souvenirs de sa période de beau gosse Californien, mais aussi teinture rose dans les cheveux et maquillage tatoué sur les lèvres, tout cela fixé pour l’éternité. La couleur fauve de ses yeux est, quant à elle, naturelle. Un grand dadais, une grande folle, des poignets trop souples et une démarche qui swingue, c’est le genre de tovaritch qu’on laisserait volontiers en marge du groupe, mais qui s’invite perpétuellement sur le devant de la scène et tire à lui la couverture. Tactile et bruyant lorsqu’il fait son intéressant, il sait aussi se tapir en embuscade et offrir une oreille compréhensive à qui en a besoin, mais il est toujours difficile de déchiffrer ce qu’il pense réellement ; il se cache derrière ses extravagances comme derrière son maquillage.
Taille: 1m94
Poids: 87 kgs





Hors RP

-OTHER-

-CRÉDITS AVATAR: Créé par moi, issu de Tiger&Bunny.
-FRÉQUENCE DE VOTRE PRÉSENCE: Je consulte quotidiennement mes mails.
-COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT SLAVAVOSTOK? Sur une publicité, le nom m’a intrigué.
-DES SUGGESTIONS? (: A tout hasard : Si un jour quelqu’un construit son personnage autour d’un avatar de Maximillion Galactica, nous serons certainement les meilleurs amis du monde !

Question importante :
J'ai vu que les "personnages féminins" étaient interdits par le règlement. J'espère :
- qu'il ne s'agit pas d'une question de féminité dans la personnalité, auquel cas je vais évidemment devoir me désinscrire... mais sur un forum Yaoi, ce serait quand même le comble de la mauvaise foi ^^
- qu'il ne s'agit pas non plus d'une question de chromosomes, eu égard à ce fameux Y sur lequel se greffe le vampirisme. Ce serait également scandaleux envers les personnages transsexuels, qui présentent deux chromosomes X, mais qui sont généralement bien plus masculins que mon personnage par exemple. D'autant que cette recommandation suit immédiatement l'interdiction de propos homophobes...
Si cela désigne tout simplement les femmes, tant mieux, mais il est un peu sévère d'y ranger tous "les personnages féminins". ^^



Dernière édition par Lider De La Manada le Ven 14 Déc 2012 - 23:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 21:34

Bien le bonsoir /o/
...et bienvenue à Slavavostok~ 8D
Ta fiche est validée, et très sympathique biographie au passage ;D

Pour ce qui est des personnages féminins, je te rassure tout de suite: bien entendu qu'il ne s'agit pas d'une question de féminité dans la personnalité, non plus une question de chromosomes, je voulais d'ailleurs ajouter là dessus qu'être transsexuel ne s'accompagne pas forcement de maladie de Klinefelter °° ...et que vu les admins de Slavavostok, faire de la discrimination envers les trans serait un comble haha. Enfin voila, il fallait juste comprendre "les femmes" .___. Le terme n'était peut être pas assez précis, nous reverrons ça donc x)
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MessageSujet: Re: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 21:40

C'était une figure de style pour ne pas dire les choses de la manière simple, je m'en doutais un peu. C'est un forum littéraire, avec les qualités et les défauts de la littérature. Cool Bien, me voilà rassuré, je suis donc en bonne compagnie.

Je tiens à mon tour à préciser que si mon personnage, qui n'aime pas parler de syndromes, est intersexe chromosomiquement parlant, ce n'est pas de lui que je parlais concernant les transsexuels. Cela, il ne l'est pas. Il a toujours été bien dans sa peau et dans le rôle que lui a assigné la société ^^

En revanche, un transsexuel serait un personnage XX, "féminin" selon la science, mais masculin selon sa personnalité. C'est bien pour ceux-là que je m'inquiétais principalement. Par exemple, un personnage qui s'inscrirait en tant que "femme", tout en comptant amener par la suite la découverte que la source de son mal-être, ou tout simplement la voie de son bien-être, est un besoin fondamental de vivre une vie d'homme. Ce genre de personnage aurait tout à fait sa place dans le petit club de gentlemen qu'est ce forum, nous sommes bien d'accord ^^
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Caïn
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MessageSujet: Re: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 22:48

Un personnage qui serait transsexuel FtM donc... je dirais que c'est une question piège, nous n'en avons pas parlé entre nous en pensant que ce genre de cas n'apparaitrait pas sur Slavavostok. Je pense que ça se jouerait sur la crédibilité du personnage, dans le sens où on serait moins favorable s'il était créé dans le but de contourner le règlement. Personnellement j'aime bien l'idée (:
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MessageSujet: Re: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 23:40

Un tel personnage créé dans l'objectif de détourner le règlement ne tiendrait pas une semaine, de toute façon. Injouable sans une véritable vocation ^^ Je l'ai déjà fait fréquemment, mais j'aime varier les plaisirs et je n'aurais pas été sûr d'être accepté ici, sinon vous pourriez en avoir au moins un dans vos rangs. Voire deux, ce n'est pas le cas de Tom ?

Je trouve en revanche qu'une transsexuelle, étant une femme, vivant comme une femme, et concevant ses compagnons comme hétérosexuels, devrait être la cible de ce point du règlement, et n'aurait d'ailleurs pas grand avantage à jouer sur ce genre de forum, socialement parlant, même si techniquement, elle pourrait être changée en vampire.

Mais cela revient encore une fois à interpréter la ligne sur les personnages féminins en ces termes : forum pour messieurs (y compris messieurs XX, mais attention à ne pas mourir des suites d'une morsure) ; les dames (y compris XY, même si techniquement ce monde en compte certainement quelques-unes à l'état de PNJ) ne sont pas les bienvenues. Rolling Eyes

Spoiler:

L'idée étant donc que ce forum est dévolu aux relations entre messieurs, non aux messieurs en termes de structure chromosomique. Après cette conversation, je me demande par quelle coquetterie littéraire le sous-titre est également formulé en ces termes : "potentiellement Yaoi". Il y a des forums classés "yaoi" qui acceptent les femmes, je crois que le vôtre étant donné son règlement peut être considéré comme "yaoi en puissance" ou "aussi yaoi que la Marine Britannique et l'Université d'Oxford réunis" ^^
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MessageSujet: Re: Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE] I_icon_minitime

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Lider, playing with Fire [Vampire infant, TERMINE]

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