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Glacide Volonski

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Glacide Volonski
[Glandeur]
Glacide Volonski

Messages : 8

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Glacide Volonski _
MessageSujet: Glacide Volonski Glacide Volonski I_icon_minitimeMar 22 Mar 2011 - 21:37



Glacide

Volonski


Glacide Volonski Fiche10
-ÉTAT CIVIL-

Nom : Volonski
Prénom : Glacide
Diminutif : Glace (prononciation anglaise)
Date de Naissance : 8 juillet 1991
Nationalité : Russe
Branche d'action : n’importe, mais surtout dans les combats illégaux.
Métier/couverture : ~










-BIOGRAPHIE-

« Qu’est-ce que t’as foutu encore ? Va falloir te calmer mon gars, parce que les petits cons comme toi, on les jarte directe en taule quand ils ont l’âge ! Tu m’écoutes ? J’te cause ! »

Et le coup partit, une nouvelle baffe, un nouveau poing. Glacide n’avait que dix-sept ans, mais les enfants à problèmes, on les traitait comme il se devait, durement. Et pour des problèmes, Glacide en créait son petit quota chaque jour dans le camp de redressement. Chaque jour une confrontation avec un instructeur ou un de ses petits camarades, l’adolescent cherchait la merde partout et ce depuis qu’il était arrivé au camp il y a deux ans.

Glacide n’avait pas toujours été un enfant à problèmes. Il était né dans une famille plutôt banale, ni trop pauvre, ni trop riche malgré les troubles de la guerre froide. Il y avait sa mère, une femme au visage doux, gentille et très attentionnée envers son fils tant attendu. Et puis il y avait son père, un homme simple, heureux d’avoir fondé sa famille. C’était un tableau charmant, sans anicroche. Et pourtant, Glacide n’allait pas rester le garçon calme et sage qu’il avait été dans sa tendre enfance.

L’erreur fatale des parents envers leur seul fils fut de l’envoyer en pension très tôt, dans une école stricte, peuplée seulement de garçons, pour permettre au jeune Glacide de « s’épanouir et grandir ». Mon cul.
Glacide était alors chétif, petit, trop mince et trop mignon pour un garçon. Une proie, une cible. C’était facile pour les plus âgés de se moquer de lui, de le bousculer « gentiment », de, petit à petit, briser l’enfant calme et gentil qu’il était. Le tout, bien sûr, dans le dos des instructeurs, des surveillants et même des parents auxquels l’enfant cachait son malaise pour ne pas les décevoir. Et quand le jeune Glacide fut totalement brisé par le comportement violent et méchant des autres enfants qui le rejetaient à cause de sa faiblesse, alors il y eut de grands changements.

Ces changements ne se firent pas non plus du jour au lendemain, bien sûr que non. Il lui fallut plusieurs mois même pour pouvoir changer. C’est donc petit à petit que le gentil petit Glacide s’estompa, laissant place à un préadolescent violent et réactif. Les hormones jouaient leurs rôles à la perfection. La crise d’adolescence s’entamait par coups et blessures répétés mais seulement à la pension. Chez lui, il restait encore l’enfant calme et gentil qui se blessait beaucoup à cause de sa maladresse et ses chutes fréquentes. Pauvres parents naïfs...

Glacide joua très bien son double jeu entre la pension et la maison. Il ne se laissait plus faire, rendait les coups jusqu’à ce qu’on finisse par admettre sa défaite et qu’on le laisse tranquille. Et plus il se défendait, moins on venait le faire chier et plus il commençait à s’ennuyer. Il y avait pris goût à ces combats, y étant devenu agile et plutôt bon. Mais comment ne pas aimer ça quand on se sent supérieur, enfin, après plusieurs années d’humiliation ? Si bien qu’il allait chercher les ennuis lui-même, provoquant les autres pour avoir son quota de combat. Jusqu’à ce qu’il finisse par mettre la vie d’un des gamins en danger, à force de s’acharner sur lui, de le frapper encore et encore sans prendre conscience que le sang coulait déjà.
Ce furent des adultes qui l’empêchèrent de tuer son camarade, l’enfermant dans sa chambre jusqu’à l’arrivée de ses parents. Et le petit manège du gentil petit garçon sage prit fin. La mère pleura, le père eut honte et Glacide souriait. Parce qu’au final, il s’en foutait bien de tout ça. Il avait vu le sang sur ses poings, le visage apeuré de l’autre adolescent qui n’avait « rien demandé » et ça lui avait plu. Sentir le nez s’écraser, voir quelques dents sur le sol, tache d’ivoire dans une mare pourpre, entendre des côtes céder à ses pieds. Il avait quinze ans à peine et il fut placé en camp de redressement.

Pendant deux ans, nouvelle humiliation, corvées avilissantes et corrections brutales. Glacide encaissait, sans broncher. Il obéissait sans rien dire, comme le bon enfant sage qu’il avait pu être. Enfin, il supportait à la limite de sa patience. Et sa patience n’était pas très grande. Alors il alternait entre sa chambre, individuelle, et les cellules de confinement pour « calmer les excités ». Son corps était toujours marqué de bleu, chaque jour corrigé pour ses « conneries ». Conneries qui se résumaient à essayer de tabasser l’instructeur lui portant sur les nerfs avec ses ordres, à détruire toute une pièce sans raison autre qu’un pétage de câble. Glacide était incontrôlable et insatiable de violence. Il ne pouvait rester vingt-quatre heures sans son petit quota de connerie. Les punitions n’avaient aucun effet sur lui, supportant plutôt bien la douleur. Alors on employa les grands remèdes et on le gava de calmant, moins de deux ans après son entrée au camp.

Pour sûr il était calme le petit Glacide, complètement shooté de calmants. Son cerveau tournait au ralenti. On avait juste à le placer dans un coin, lui donner sa dose, juste assez pour le laisser lire ou bouger un peu dans la pièce de repos, laissant les corvées aux autres. Et dans son cerveau tournant au ralenti, il les maudissait tous. Il avait bien essayé de se dérober aux doses mais quand il se retrouvait sur le sol, trois instructeurs sur le dos pour lui tenir le bras où l’aiguille s’enfoncerait, ce n’était pas vraiment facile. Et ça l’était encore moins dans son état végétatif.

Sa haine grandissait en même temps que son état empirait. Parce que dans un camp d’enfants à problèmes, les doses de calmants ne sont pas forcément très bien prescrites, alors il ne ressentait même plus la légère amélioration lorsque la drogue s’estompait. Non. Il était devenu inerte, et il pensait que ça serait irrécupérable dans son état. Et quand il y pensa, pendant au moins plusieurs jours le temps de faire fonctionner sa tête pour arriver à son raisonnement, il sentit ses joues se mouiller. Depuis quand n’avait-il plus pleuré ? Depuis longtemps à vrai dire. Depuis le jour où son âme d’enfant s’était brisée et qu’il s’était juré de ne plus se laisser marcher dessus. Mais il était redevenu une carpette inerte, drogué et incapable de se sortir de ses emmerdes.
Ce même jour, où il pleurait seul dans la salle de repos au lieu de fêter sa naissance pour la dix-septième fois, un espoir lui chatouilla les oreilles.

« Ne pleure pas petit... Je pourrais te délivrer, si tu le souhaites. »

La voix qui lui était parvenue était douce, susurrant des mots réconfortants à son oreille. Oui, il voulait être libéré ! Il n’en pouvait plus bordel de merde !

« Libérez-moi ... murmura-t-il, d’une voix rauque et lasse. Libérez-moi, j’en peux plus... »

Même parler lui était difficile. Il n’avait pas non plus tourné la tête pour regarder l’homme derrière lui. Il n’avait pas reconnu la voix alors il ne pouvait que s’y raccrocher. C’était peut-être sa seule chance.

« Pauvre garçon... reprit la voix, tu dois tellement être en colère... Toi qui étais si fort... Si vif... »

Une main se posa sur ses cheveux, glissant dans sa nuque. Il frissonna, trouvant le contact froid mais ne protesta pas.

« Tu leur en veux... ?
- Oui...
- Assez pour... te venger ?
- Assez pour... tous les tuer... »

Alors un rire s’éleva, clair, menaçant. Glacide voulut se retourner au prix de nombreux efforts, mais sa lenteur ne lui laissa le temps de rien. Il se fit plaquer contre le sol et une vive douleur lui transperça le cou. Il ne cria pas, trop faible. De toute façon, la douleur n’était rien pour lui, alors il attendit. Il attendit que sa délivrance arrive, ferma les yeux en souriant.



Combien de temps le calme avait-il duré ? Il n’en savait absolument rien. Mais la tempête arriva et ce fut un réel cauchemar. Jamais il n’avait ressenti une douleur aussi vive et il ne pouvait même pas dire d’où elle provenait. Il avait l’impression que son corps entier se liquéfiait et que sa tête était prête à exploser. Ses entrailles se révulsaient, lui faisant vomir tout ce qu’il pouvait sur le sol, et bien plus encore. Il suppliait pour que tout s’arrête. Il suppliait pour mourir. Si sa délivrance ne se résumait qu’à la mort, pourquoi le faisait-on souffrir ainsi avant ? Prostré contre le sol, se convulsant dans sa propre bile, il continuait d’hurler jusqu’à se briser la voix et s’arracher les cordes vocales. Qu’il meurt, par pitié, suppliait-il. Que tout s’arrête.

Et tout s’arrêta. Enfin. Une heure était passée ? Deux ? Trois ? Il n’en savait rien mais le cauchemar, son cauchemar s’était estompé, la douleur s’était faite lointaine comme dans un songe et il se sentait bien.
Glacide ouvrit alors les yeux sur un plafond blanc, aveuglé dans un premier temps par la lumière trop vive. Puis des silhouettes se détachèrent du décor immaculé, se penchant vers lui. Des voix, qu’il ne distingua pas tout de suite, des paroles inintelligibles. Et pourtant. Pourtant sa tête était claire. Il ressentait enfin son corps comme avant. Ou peut-être même encore mieux qu’avant. Chaque nerf, chaque muscle éveillé qui ne demandait qu’à se tendre, ses os solides prêts à recevoir n’importe quel choc sans se fendre. Et pourtant il ne bougeait pas. Il attendait. Parce qu’il savait que ce n’était pas encore le moment.

« Surement un contrecoup des calmants. Il suffit d’augmenter la dose et il se tiendra tranquille. »

La même piqure dans son bras qu’il connaissait bien après l’avoir côtoyé depuis plusieurs mois durant. Le calmant se fraya un chemin dans ses veines et Glacide ne bougea toujours pas. Il attendait encore. Bientôt.

Et on le détacha enfin, on le mit debout. Et on le fixa avec stupeur. Glacide souriait. Il se tenait droit et son bonheur se lisait sur son visage. Un bonheur pur, presque enfantin mais tellement farouche. Oh oui, il était heureux.

Parce qu’il allait pouvoir enfin tous les tuer.

Et c’est ce qu’il fit. Il commença par les surveillants qui le tenaient à chaque bras. Il testa sa nouvelle vitalité, sa force, sa libération. Et il se sentait bien. Tellement bien qu’il en riait tout en tabassant ce foutu médecin qui l’avait enchaîné dans son propre corps flasque à coup de drogue. Jusqu’à en avoir les poings en sang. Et pas de son propre sang non. Un sang luisant sous la lumière crue de l’infirmerie. Un sang aux effluves envoutants.
Glacide ne comprit pas son geste mais lécha son poing. Ses poings. Le sang sur le visage du médecin. Le sang goûtant sur le sol. Et il savait qu’il lui en fallait plus. Sa gorge était tellement sèche. Son ventre criait famine. Alors il savait, par un pur instinct bestial, qu’il lui fallait déchirer la gorge, là où le sang coulerait à flots. Qu’il lui fallait coller ses lèvres pour s’abreuver, aspirant un liquide vital autant pour son propriétaire que pour lui-même. Un pur instinct animal jamais ressenti auparavant.
Et ce fut la première fois que son ventre accueillit la chaleur réconfortante du sang. La première fois qu’il se sentait bien, et ce depuis tellement longtemps.

Trois corps. Glacide regardait les trois corps dont il avait pris la vie. Dont il s’était repu. Trois corps qu’il avait haïs. Trois corps qui avaient subi sa violente et douce vengeance tant attendue. Et son sourire n’avait pas quitté ses lèvres, il chantonnait un air qu’il avait entendu de nombreuses fois lorsqu’il n’avait rien d’autre à faire que d’écouter la radio dans son propre corps pourrissant.
Mais la pourriture, ce n’était plus lui à présent. C’étaient les cadavres vides, sucés jusqu’à la dernière goutte par leur gorge mutilée.

Puis un rire s’éleva. Un rire cristallin, franc. Un rire tout aussi menaçant que celui qu’il avait entendu juste avant de se faire… mordre. Il se remit très vite sur ses pieds et se retourna à la volée pour croiser deux opales de feu, brillant d’un regard glacial dans un visage androgyne au sourire carnassier. Glacide frissonna.
Il connaissait bien la peur, il savait juste passer outre et frappait donc le premier pour se donner de l’assurance. Mais dans cet instant, la peur était là, lui rongeant l’estomac petit à petit. Et il ne savait pas pourquoi il avait peur.

L’homme en face de lui, s’il était bien un homme, n’avait rien de menaçant à par son sourire et ses yeux. Le reste ? Il avait tout l’air d’une pédale fluette et sans défense autre que son joli minois androgyne. Mais dans un coin de sa tête, il savait qu’il n’avait pas une seule chance de s’en sortir. De gagner ce combat perdu d’avance.
Mais il gronda. Parce que ne pas savoir pourquoi il avait peur l’énervait. Et donc il fallait qu’il se calme. Et il se calma. Pas comme il l’avait prévu consciemment, plutôt comme prévu dans son inconscient qu’il n’avait pas écouté.

« Tu es bien trop jeune pour m’affronter gamin.
- La… ferme… »

Après sa défaite cuisante, Glacide n’avait pas pris la peine de se relever. Il devait avoir une ou deux côtes fêlées, l’épaule démise, plusieurs dents au sol et les lèvres fendues, surement un truc à l’intérieur de son ventre déchiré, une commotion et une hémorragie internes. Alors non, il n’était pas médecin, mais après ses nombreux allés-retours à l’infirmerie et l’hôpital, il reconnaissait les douleurs. Des pas s’approchant lui firent ouvrir les yeux vers le jeune homme, ça il n’en était pas sûr, qui se penchait sur lui sans s’être départi de son sourire.

« Mais je n’ai pas dit que tu étais mauvais. Tu es bon. Très bon même. J’aime bien ta façon de combattre. On voit que tu aimes ça. »

Glacide lui donna un pâle sourire. Il ne pouvait nier avoir apprécié son combat. Il n’était pas maso au point d’aimer se faire tabasser mais au moins, son adversaire avait évité, contré et rendu les coups. Ses précédents adversaires eux, s’étaient contentés sur la fin de pleurer et supplier seulement. Il serra les dents, étranglant son gémissement de douleur quand le jeune homme lui remit l’épaule correctement.

« Attends un peu, tu seras sur pieds dans vingt minutes. Peut-être dix, vu que tu viens de te nourrir, annonça-t-il d’un ton doucereux et en s’accroupissant près de Glacide. Tu as surement des questions, non ? »

Glacide, qui fixait le plafond, coula son regard vers l’étranger. Son sauveur ? Oui, du moins pour l’avoir libéré de son emprisonnement corporel.

« Vous… êtes quoi ? Je… suis quoi maintenant ?
- Je suis un Caïnite. Toi, mon infant répondit l’homme puis il continua, face à l’air perplexe du plus jeune. Vampire. Je suis un descendant de Caïn, un sang pur en gros. Tu es… un peu comme mon fils maintenant vu que je t’ai étreint.
- Oh… »

Glacide refixa son regard sur le plafond blanc, médita les réponses quelques secondes puis sourit. Intéressant.



Il respira profondément, se délectant des odeurs saturées de la pièce. Glacide porta son verre d’alcool à ses lèvres d’où s’échappait son souffle légèrement rauque, but quelques gorgées et soupira. Il rejeta sa tête en arrière et regarda le plafond.

Presque trente ans était passés mais il se rappelait très clairement de son premier jour dans sa nouvelle vie. Après son étreinte, il avait promis d’obéir à son nouveau père, n’ayant aucuns remords à chasser de son cœur ses « vrais » parents. Après tout, ils s’étaient débarrassés de leur progéniture juste parce qu’elle n’était plus « conforme », fermant ainsi les yeux sur leurs propres erreurs et ignorances. Mais Glacide ne leur en voulait pas. Il ne les avait d’ailleurs pas tués contrairement aux autres.
Sur les conseils de son père, il avait laissé libre court à sa violence au camp de redressement et tua ainsi toute forme de vie présente. Sans aucun remord, sans aucune pitié. Sa haine avait été si grande et son père l’avait compris. Il n’avait pas cherché à l’arrêter ni même à participer au spectacle qui avait l’air de lui plaire. Même lorsque son fils s’était retrouvé en mauvaise posture, acculé par plusieurs surveillants égalant sa force naissante, il n’avait pas bougé. Il l’avait laissé se débrouiller. Il lui avait juste donné une barre de fer, comme un bon père donnant de meilleurs ciseaux pour aider son fils à finir son découpage.
Et lorsque Glacide n’eut plus personne sur qui se défouler, il l’avait accueilli dans ses bras et murmuré des paroles réconfortantes, comme à un enfant dont on est fier qu’il ait accompli une tâche difficile. Puis ils avaient mis feu au camp. Son père lui avait parlé d’une mascarade à préserver, quelque chose comme ça.
Depuis ce jour, ils avaient voyagé de ville en ville, de lit en lit et d’hôtel miteux en hôtel miteux pour mieux ramener leurs proies. Glacide avait l’impression de jouer au petit poucet, semant sur leur passage les corps vides des amants consentants ou non, des restes de leurs repas comme si son père se fichait bien de la mascarade. Quand les corps étaient trop nombreux dans un seul endroit, le feu effaçait leur trace mais faisait frissonner l’aîné, peu appréciateur de la chaleur brûlante. Et Glacide le suivait docilement, n’ayant pas vraiment de reproche à faire. Leur style de vie nomade et sanglant lui convenait, du moment qu’il pouvait se battre.

Glacide repoussa violemment la jeune fille afférée entre ses jambes puis se leva, ne prêtant pas attention à ses gémissements de douleur. Il s’approcha de son père, sur la méridienne pourpre au style ancien, dégagea le garçon lui obstruant les lèvres et la vue pour l’envoyer sans délicatesse au sol.

« Père… Je m’ennuie.
- Mon pauvre petit… susurra son père pour toute réponse. Tu ne trouves personne à ton goût ? Je t’en ai pourtant ramené pleins pour te faire plaisir…
- Je n’ai plus faim et… ils ne se débattent qu’à peine. Je ne m’amuse pas avec eux. »

Son père se redressa sur la méridienne se frotta la nuque en soupirant. En effet, en regardant dans le coin ou étaient attachés les jeunes gens qu’il avait séduit et fait venir, on ne ressentait qu’une peur latente, une soumission craintive ou une passivité de drogué dans cette pièce embaumant le sang et le sexe. Pour Glacide, cette atmosphère était trop douce, certes agréable mais les combats lui manquaient.

« Nous partons demain Glace. Tu peux aller dans un des bars de la ville, il y aura surement quelques poivrots prêts à rendre tes coups.
- Tu ne viens pas ?
- Mh… non, je dois encore me débarrasser de ceux-là. »

Son père pointa un coin de la pièce d’un geste désinvolte, là ou une odeur de mort régnait au-dessus des corps vides, poisseux de fluides pourpres et blanchâtres. Glacide se pencha alors pour recueillir d’un baiser le sang trônant encore au coin de ses lèvres puis alla chercher sa veste pour sortir.

Rare étaient les fois où il sortait seul pour chercher de quoi utiliser ses poings, son père aimant le voir combattre, voir sa violence et sa fougue comme il le disait, aussi Glacide ne se posa pas de questions et entra dans le premier bar glauque qu’il trouva pour se défouler.

Quand Glacide retourna au hangar où ils avaient élu domicile provisoirement le temps de repartir pour un autre lieu de débauche, il ressentit un frisson. Le même frisson qui lui avait parcouru l’échine il y a près de trente années. Le même frisson qu’à leur rencontre si ce n’est qu’il était encore plus violent. Il fronça les sourcils.
Il n’était pas du genre à vraiment écouter son instinct, même si celui-ci lui hurlait de dégager d’ici, de partir immédiatement avant… Avant quoi ? Oh, il ne le savait pas et sa curiosité lui plantait les pieds dans le sol. Et ce « avant » devint présent. La porte qui leur avait servi d’entrée discrète vola, faisant place à plusieurs hommes aux habits sombres. Glacide n’avait pas bougé, serrait juste les poings et souriait. Il allait pouvoir s’amuser un peu, pourquoi fuir ? Alors il fit taire son subconscient en attaquant le premier, même s’il savait qu’il allait morfler.

« Où est-il… »

Glacide ne répondit pas, déjà parce qu’il avait du mal à entendre la question, mais aussi parce que le sang coulant de son menton pour aller s’écraser contre le sol l’inspirait un peu plus. Alors un nouveau coup de poing dans le ventre lui fit vomir le peu fluide qui lui restait et on lui agrippa les cheveux sans douceur pour lui relever la tête. Il n’essaya pas de fixer son regard flouté par le sang coulant sur ses yeux.

« Tu ne sais pas ? »

Le vampire en face de Glacide n’eut qu’un gémissement rauque pour toute réponse. Alors on le lâcha, sans prendre la peine de vérifier s’il ne se cassait pas la gueule. Ce qu’il fit quand même dans un bruit sourd. Glacide ne bougea plus, au bord de l’inconscience mais il entendait encore parler les vampires qui l’avaient maîtrisé, sans vraiment saisir les mots.

« Il s’est tiré, encore.
- Son acuité ne peut pas être aussi grande, comment il a pu nous sentir ? C’est impossible !
- Qu’importe. On finira bien par le coincer un de ses quatre…
- Et lui ? »

Glacide n’entendit pas la sentence, sombrant dans un sommeil sans rêve à même le sol.

L’arène était silencieuse pendant la journée, le moment où il n’y avait pas de combat. Les joueurs s’occupaient de leur vie, les parieurs comptaient leurs dettes ou leurs gains et les combattants repartaient chez eux, les pieds en avant ou la tête haute.
Glacide tira une dernière fois sur sa clope et sauta des gradins pour se retrouver au milieu de la « cage » comme on l’appelait. Il se laissa tomber sur le dos et fixa le plafond, éclairé par les rares fenêtres trop proches du ciel pour être atteintes. Ce soir, il n’avait pas de combat, dommage mais il devait s’occuper d’une petite boutique en retard sur le payement du « Krysha ». Un truc pas tellement important, dont on se souciait peu du devenir. Glacide était très bien pour ce boulot, comme n’importe quel autre. Après tout, du moment qu’il pouvait se battre…

-DESCRIPTION PHYSIQUE-


Pour quelqu’un qui aime se battre, Glacide parait un peu trop freluquet. Assez élancé et le corps tout en longueur, il n’est pourtant pas du type fil de fer. Allons dans l’ordre.
Glacide a les cheveux noirs, un peu épais mais très lisses. Il les garde longs au niveau de son visage et très courts sur la nuque. Même s’il a souvent les cheveux devant ou autour de ses yeux, ce qui peut être gênant pendant les combats, il s’en fiche. Il se cache derrière ses mèches pour observer avec un peu de discrétion.
Son visage n’est pas doux, ni dur. Ses traits sont juste bien faits, un visage agréable s’il souriait normalement. Parce que lorsque ses lèvres s’étirent, le plus souvent quand il se bat, c’est dans un rictus sauvage et violent découvrant ses canines effilées. Sinon, il a le plus souvent une expression neutre quand il ne fait rien ou quand il parle. Peu de chose l’atteint, peu de chose l’émeut. Aussi, un visage un peu figé dans l’indifférence quand il ne se bat pas, ne mange pas, ne baise pas.
Ses yeux sont d’un bleu très clair, parfois turquoise à la lumière vive et ne sourient jamais. Ils brillent de faim, de soif de combat et de mépris, assombris par des cils noirs tout autour.
Son cou et ses épaules sont couverts de tatouages reproduisant le pelage d’un léopard. Le tatouage descend en une ligne presque jusqu’à son nombril et jusqu’aux creux de ses reins dans le dos. Niveau modification corporelle, il a un écarteur à chaque lobe et quelques autres piercings aux oreilles.
Le reste de son corps est ferme, nerveux et vif. Il est plutôt agile, se battant plutôt de ses pieds que de ses mains, celles-ci meilleures pour étrangler que pour broyer. Il a une capacité de régénération peut-être un peu plus grande que d’autres vampires et une endurance hors norme à la douleur.
Coté vêtement, il porte ce qui est pratique. Du sombre pour les tâches de sang, n’étant pas des plus propres quand il se nourrit à la manière d’une bête sauvage, du serré et élastique pour pouvoir se mouvoir sans contrainte.

Taille: 1m81
Poids: 63 Kg

-DESCRIPTION MORALE-


Glacide est plutôt calme, voir presque mou. On aurait tendance à vouloir lui parler doucement, gentiment et avec tendresse. Mais ça l’énerve. Et comme ce n’est pas un modèle de patience, il frappe et gueule pour montrer son mécontentement.
Insultant, méprisant, il n’est pas du genre à se frotter aux autres pour faire ami-ami et réagit plutôt comme un animal sauvage. Il se laisse pourtant approcher si on sait si prendre. Il faut juste le traiter normalement. Il n’est pas lent, pas la peine d’articuler à l’extrême.
Malgré son côté sauvage, il sait obéir, attendre. Mais pas trop. Ses relations avec la mafia lui ont valu pas mal de passages à tabac aussi a-t-il fini par comprendre qu’il y a certaines personnes avec qui il ne faut pas chercher les emmerdes. Il sait aussi se faire reconnaissant et accomplit son travail sans rechigner pour toucher son salaire.

Philosophie du personnage : « J’crois que j’t’ai pété le nez… Ah non… là il l’est vraiment. »



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Abel
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Abel

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Glacide Volonski _
MessageSujet: Re: Glacide Volonski Glacide Volonski I_icon_minitimeMar 22 Mar 2011 - 23:38

Mouahahahaha fiche super méga validée :B !! Rien à redire, très bien écrit et personnage très intéressant !
Il faudrait juste légèrement rétrécir ta signature ou éventuellement la mettre sous spoiler.

PS: J'attribue les rangs en fonction de leur "métier/couverture", ton personnage n'en ayant pas vraiment, aurais-tu une suggestion?
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Glacide Volonski
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Glacide Volonski

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Glacide Volonski _
MessageSujet: Re: Glacide Volonski Glacide Volonski I_icon_minitimeMer 23 Mar 2011 - 6:18

Pour la couverture, je sais pas trop, j'vois pas dans quoi le mettre... J'aurais dis "glandeur" ou "trainart" XD mmh... faut que j'cherche... J'peux t'envoyer un mp quand j'ai trouvé un truc ?
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Abel
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Glacide Volonski _
MessageSujet: Re: Glacide Volonski Glacide Volonski I_icon_minitimeMer 23 Mar 2011 - 11:19

Je trouve tes propositions pas mal , Glacide le Glandeur ça pète ! :B
Et pas de soucis envoies un mp quand t'as trouvé .
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Glacide Volonski _
MessageSujet: Re: Glacide Volonski Glacide Volonski I_icon_minitime

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Glacide Volonski

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